La TEP-TDM

Le nouvel appareil de tomographie par émission de positrons (TEP) et de tomodensitométrie (TDM) au Centre des sciences de la santé de Kingston (CSSK) associe deux types d’imagerie médicale :

  • La TEP consiste à administrer une substance radioactive permettant de révéler les fonctions métaboliques ou biochimiques des tissus et des organes.
  • La TDM utilise un appareil à rayons X spécialisé pour produire de multiples images de l’intérieur du corps.

La TEP-TDM est extrêmement précise et efficace pour dépister des cancers sans avoir à pénétrer dans le corps, pour poser des diagnostics et pour faire le suivi du traitement. Elle est également utile dans le cas de maladies cardiaques et neurologiques pour fournir une imagerie de pointe chez l’adulte et l’enfant.

Grâce à cet appareil d’imagerie, les patients de notre région n’auront plus à se rendre à Toronto ou à Ottawa pour obtenir ces services spécialisés.
 

Nouvel appareil du CSSK

En septembre 2023, le CSSK a annoncé qu’il ferait l’acquisition du tout premier appareil de TEP-TDM dans le sud-est de l’Ontario. Les résidents de la région auront ainsi bientôt un meilleur accès à une technologie d’imagerie de pointe.

L’installation d’un nouvel appareil d’imagerie est un processus complexe et coûteux. Les travaux de construction sont déjà en cours à l’Hôpital général de Kingston (HGK) et se poursuivront au cours des prochains mois. Le coût total de l’appareil et des travaux de construction connexes s’élèvera à environ 10 millions de dollars.

L’appareil sera mis en service d’ici le début de l’année 2025.

Si vous êtes à l’HGK, vous entendrez peut-être des bruits de perceuses ou de marteaux parce que la base du nouvel appareil est en cours de construction.

« Ce nouvel appareil permettra de répondre à un besoin croissant dans notre région. Nous prévoyons de pouvoir prendre en charge environ 1 000 patients au cours de la première année », explique le Dr Omar Islam, chef du Service de radiologie au CSSK. « La TEP-TDM est un domaine en pleine expansion. En nous associant à GE HealthCare pour doter le CSSK de cette technologie, nous offrirons un nouveau service qui aura des retombées très positives sur les soins aux patients dans la région. »

Pour soutenir les services de TEP-TDM, le CSSK a aussi recruté une radiologiste spécialisée en imagerie moléculaire, une première dans le sud-est de l’Ontario. Le Centre s’affaire en outre à recruter un technologue principal en TEP-TDM, qui sera chargé de superviser la mise en œuvre du nouveau service.

Fonctionnement

Tout d’abord, une substance légèrement radioactive est injectée dans la main ou le bras du patient. Elle circule ensuite dans l’organisme et s’accumule dans des zones où il y a un niveau élevé d’activité métabolique ou biochimique. Comme bien des maladies provoquent souvent un niveau d’activité atypique, cette technique permet souvent de les localiser.

L’examen est en outre extrêmement précis et peut bien souvent permettre de détecter une maladie avant qu’elle ne soit décelée à l’aide d’autres examens d’imagerie.

Combiner la TEP à la TDM permet de produire des images très détaillées qui aident à poser des diagnostics et à surveiller l’évolution des maladies.

Indication

La TEP-TDM peut aider à diagnostiquer tout un éventail de maladies, notamment des cancers, des maladies cardiaques et des troubles cérébraux.

  • Les cellules cancéreuses apparaissent comme des points lumineux sur les images prises par TEP, parce qu’elles présentent un taux métabolique plus élevé que les cellules normales. La TEP-TDM permet de dépister un cancer, de déterminer s’il s’est propagé et d’évaluer l’efficacité du traitement.
  • La TEP peut aider à détecter des maladies cardiaques en révélant des zones où la circulation sanguine est réduite dans le cœur, ce qui oriente le choix du traitement.
  • La TEP peut aussi servir à vérifier la présence de troubles cérébraux comme des tumeurs, la maladie d’Alzheimer et l’épilepsie.

Procédure

Tout comme les appareils de TDM et d’IRM, l’appareil de TEP-TDM ressemble à un gigantesque anneau vertical.

  • La procédure dure environ deux heures. Le patient revêt d’abord une chemise d’hôpital et va aux toilettes avant de se faire injecter la substance radioactive dans une veine. L’absorption prend de 30 à 60 minutes.
  • Le patient s’allonge ensuite sur une table rembourrée qui sera glissée dans l’appareil. Cette partie de l’examen dure environ 30 minutes.
  • Un radiologiste examinera ensuite les images et rendra compte des résultats.